AÉROPORTS DE LYON
Des pistes parallèles de développement
Cap Ingelec a réalisé une quarantaine d’opérations pour « Aéroports de Lyon », l’un de ses clients historiques. D’hier à aujourd’hui, voici la trajectoire d’un partenariat durable.
Zoom sur deux opérations phares
En 2010, Cap Ingelec faisait déjà partie du groupement constitué et porté par GFC construction pour la conception-réalisation du Terminal passagers T3 de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry. Dans la continuité, Cap Ingelec assure la conception et le suivi, des travaux des lots courants forts et faibles, la coordination SSI et le pilotage B dans ,le cadre du futur Terminal 1, opérationnel en 2016. Cette opération est l’un des cinq plus gros projets en cours de la région Rhône-Alpes. La complexité réside dans le dimensionnement et la diversité de ses activités : espaces publics (hall d’accueil, atrium, parking), zone passagers (espace Schengen ou non), surfaces commerciales et de restauration, avec un volet sûreté-sécurité très sensible (contrôle d’accès et vidéosurveillance).
Photos architecte © RHS-P et ©Marin JF
Denis Fontanel, Directeur technique de la société Aéroports de Lyon
Pourquoi Cap Ingelec a-t-il été choisi à l’origine ?
A mon arrivée en 2001 à l’aéroport, Cap Ingelec était déjà prestataire. Mon prédécesseur m’avait expliqué que le choix de Cap Ingelec comme prestataire avait en priorité porté sur sa technicité sur la partie électrique et notamment son expertise sur les courants forts. L’Aviation Civile avait également déjà fait appel à eux pour des études relatives à la haute tension. Identifié et connu dans ce domaine, Cap Ingelec mettait aussi à disposition son expérience sur d’autres aéroports de haut niveau.
Comment cette collaboration a-t-elle évolué ?
Cap Ingelec s’est développé avec la création de plusieurs agences, dont celle de Lyon en 2005. Nous avons accédé à de nouvelles compétences, notre collaboration s’est élargie à d’autres métiers : chauffage, climatisation ou de type entreprise générale. Cela s’est traduit à la fois par une diversification et une augmentation en volume des missions, avec l’objectif permanent d’amélioration
de la performance des installations. Aéroports de Lyon a accompagné l’évolution de Cap Ingelec, et inversement. De même, nos fournisseurs en ont pris connaissance, et savent que Cap Ingelec maîtrise notre stratégie énergétique ainsi que les contraintes
aéroportuaires. C’est aussi pour eux une source de sécurité de s’appuyer sur des experts dans ces domaines électriques sensibles. GFC construction (Filiale de Bouygues Construction pour le Sud-est de la France) a d’ailleurs choisi Cap Ingelec pour intégrer leur
groupement en vue de la création du futur Terminal 1. Ce projet de 180 M€ sera le plus important depuis la création de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry.
Comment expliquez-vous la longévité de ce partenariat ?
Au-delà de l’expertise technique, la qualité des relations entre les collaborateurs est primordiale. Mes équipes et celles de Marc Boyer, Directeur de l’agence de Lyon, ont appris à se connaître. Confiance et respect réciproque favorisent l’autonomie et l’efficacité. Cette continuité de la relation pérennise un fonctionnement vertueux. Le dynamisme et le développement de Cap Ingelec contribuent à consolider ce partenariat en offrant de nouveaux services, tout en maintenant un haut niveau de performance sur les métiers historiques. En ce qui nous concerne, Aéroports de Lyon a développé ces dernières années au sein des équipes techniques un réseau d’experts métiers dont le niveau d’exigence est très élevé. L’objectif de ces experts est double, disposer d’installations extrêmement fiables et s’assurer dans le cadre des nouveaux projets de la bonne prise en compte des exigences de maintenabilité et de performance. Ainsi, mes équipes et celles de Cap Ingelec parlent le même langage, s’apprécient et entretiennent la dynamique du partenariat. Qui plus est, la croissance maîtrisée de Cap Ingelec nous conforte dans la décision de nous appuyer sur ce fournisseur solide.
opérations en moyenne par an
près de 10 millions de passagers à l’horizon 2020
En 1975, l’Aéroport de Lyon-Satolas prenait la succession de Lyon-Bron. Le nombre de passagers a plus que triplé en l’espace de 25 ans, avec une plate-forme ayant su tirer profit de ses nombreux atouts pour répondre aux défis économiques. En 2000, l’Aéroport est rebaptisé du nom du célèbre aviateur et écrivain Lyonnais, Antoine de Saint Exupéry. Depuis 2007, la société aéroportuaire Aéroports de Lyon a pour ambition de devenir la première porte d’entrée des Alpes et le point de départ du Sud-Est de la France. Son objectif est d’accroître sa capacité d’accueil de plus de 50 % en 2020 et sa qualité de service, avec un programme d’investissement pour dimensionner les infrastructures nécessaires à cette évolution.